Le saviez-vous ? Aujourd’hui, un peu plus de 5% des accidents du travail déclarés sont relatifs aux pieds. En explications de ces accidents, on a les chocs, les perforations, le port de chaussures non adaptées à l’activité et les glissades.
C’est bien là qu’on est persuadé qu’il est important de se protéger les pieds. Seulement, sur le marché, on distingue une panoplie de chaussures de sécurité qu’il n’est pas facile de faire son choix. Voici ce que vous devez savoir sur les normes concernant les chaussures de sécurité.
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Les normes de sécurité EN 20345
En France, quand on parle de norme des chaussures de sécurité, c’est la norme EN iso 20345 2011 appelée aussi norme ISO 20345 et norme EN 345 S qui est mise sur la table. Les chaussures de protection qui respectent cette norme répondent aux exigences suivantes :
- Réalisées dans un ou des matériaux résistants à l’abrasion, à la vapeur d’eau et à la déchirure,
- Dotées d’une semelle anti-dérapante,
- Ayant une coque de protection capable d’absorber un choc de 200 joules et résistant à une force d’écrasement équivalente à 15 kN.
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Les différentes classes de la norme ISO 20345
Il faut comprendre que la norme en iso 20345 comme toutes les normes de sécurité regroupe d’autres classes de sécurité dont la SB qui est la norme de base pour les chaussures de sécurité normée. C’est le type de chaussures répondant aux trois conditions énoncées ci-dessus. Cependant, on a d’autres classes :
- La classe S1 : C’est une chaussure avec un arrière fermé ayant une propriété d’absorption d énergie au talon et une semelle antistatique résistante aux huiles et aux hydrocarbures. Cette chaussure de sécurité est plus adaptée aux activités d’intérieur,
- La classe S1 P : Cette chaussure de sécurité reprend toutes les qualités de la classe S1 avec une résistance à la perforation au niveau de la semelle,
- La classe S2 : Pour les activités d’extérieur, il faut au moins prendre une chaussure de sécurité de la classe S2. Elle a toutes les qualités des chaussures de la classe S1 avec en plus une résistance à l’eau au niveau de la tige de la chaussure,
- La classe S2 P : Les chaussures de sécurité de cette classe répond aux conditions de la classe S1 avec une résistance à la pénétration d’eau au niveau de la tige de la chaussure et une semelle anti perforation,
- La classe S3 : Cette chaussure de sécurité s3 est dotée de toutes les qualités de la classe S2 avec en plus une semelle à crampons qui est résistante à la perforation,
- La classe S4 : Cette classe concerne plus les bottes de sécurité et ces dernières doivent être étanches, ce qui fait qu’elles sont en PVC, en caoutchouc ou en PU. Leur semelle est anti-statique, leur embout de protection est résistant à un choc de 200 joules et elles ont une résistance aux hydrocarbures et aux huiles,
- La classe S5 : Ce sont aussi les bottes de sécurité qui sont répertoriées dans cette classe. Ces bottes reprennent donc toutes les qualités de la classe S4 et ont en plus une semelle de marche profilée résistante à la perforation.
Ce qu’on peut lire sur l’étiquette de la chaussure de sécurité
Sur l’étiquette des chaussures de travail, le fabricant peut indiquer en plus de la classe à laquelle elle appartient d’autres éléments. « A » par exemple, fait référence à des propriétés antistatiques, « E » au talon absorbeur d’énergie et « P » à une semelle anti-perforation.
Si vous lisez sur l’étiquette « WRU », ceci veut dire que la chaussure est hydrofuge et résistante à l’eau. Il ne faut pas confondre cette indication avec « ORO » qui signifie que la résistance se limite à l’huile et à la graisse.
On peut aussi trouver des chaussures avec un marquage « C » qui indique que la semelle est conductrice, « HI » qui rappelle que la chaussure est isolante contre la chaleur et « CI » qui souligne son caractère isolant contre le froid. Si on indique « HRO », ceci signifie que la chaussure est résistante aux températures élevées, ce qui vous protège mieux contre les risques thermiques.
