En France, les formes de sociétés les plus répandues sont la SARL et la SAS. Et si la SAS gagne plus de terrains, la SARL demeure la favorite. Présentant plusieurs points communs, leurs spécificités sont à considérer dans l’optique d’une création de société.
SARL et SAS : quelle est la différence entre elles ?
La SARL (Société à Responsabilité Limitée) avec la SAS (Société par actions simplifiées) représentent deux formes juridiques. En fait, un seul associé peut constituer ces dernières. Dans ce cas de figure, on parlera de de SASU ou d’une EURL.
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En ce qui concerne le nombre d’associés pour une SAS, aucune limite n’est fixée. Par contre, il est fixé à 100 associés pour une SARL. En termes des procédures et des modalités de création, ces dernières se révèlent relativement proches. Il faut aussi savoir que pour créer une SAS ou une SARL, vous devez compléter un formulaire M0. Il y a encore la publication de l’avis de constitution, la rédaction de statuts et bien d’autres.
Étant aussi indispensable, l’apport en capital social ne détient ni plafond ni plancher pour une SAS et une SARL. Que cela soit fait en industrie, en nature ou en numéraire, tous les associés doivent réaliser un apport. En revanche, il existe une différence. Tout apport pour une SAS en nature doit faire l’objet d’un rapport du commissaire aux apports.
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En fonction des apports des associés, le capital social sera par la suite réparti. Soit en actions dans une SAS, soit en parts sociales dans une SARL. Dans les deux contextes, il y aura la limite des associés au montant de leur apport. Sauf en cas de faute de gestion.
Quel est le mode de fonctionnement ?
C’est un gérant qui dirige une SARL (une personne physique qui n’est nécessairement pas associée). En ce qui concerne la SAS, seul un président unique peut la diriger. Cette dernière doit encore être une personne morale ou physique. Éventuellement, il faut avoir aussi un directeur général et un vice-président. Ces deux dirigeants sont nommés dans les statuts.
En matière du conjoint du dirigeant, il doit choisir le statut du conjoint associé ou salarié dans une SARL. Il est uniquement possible pour celui du statut du conjoint collaborateur de SARL. Si vous désirez habituellement codiriger votre société, vous devez prioriser la SARL.
Pour diriger seul votre entreprise, vous devez opter pour la SAS qui est la plus adaptée. En termes de fonctionnement, gérer une SARL est plus riche que gérer une SAS. Par conséquent, il y a le code de commerce qui encadre le fonctionnement d’une SARL. De ce fait, il y a peu de liberté dans l’organisation.
Dans le même temps, sachez qu’une SAS jouit d’un mode d’organisation souple parce que ce sont les actionnaires qui défissent ces règles de fonctionnement. Et ce, au cours de la rédaction des statuts de sociétés. Pour faire fonctionner leur entreprise, les associés ont une grande liberté. Se montrant un peu contraignante, une SARL peut sécuriser les associés. Si la SAS donne plus de liberté, sachez que qu’elle se révèle aussi risquée pour les associés. Par ailleurs, vous devez savoir que tous les dirigeants de la SAS s’apparentent à des assimilés salariés. Ils jouissent d’une bonne protection sociale.