Le marché de la construction est en forte progression depuis l’année 2015 et ne présente des opportunités attrayantes pour les entrepreneurs souhaitant se lancer dans un secteur porteur. En effet, le secteur de la construction est encore très ouvert et plusieurs enseignes ont d’ailleurs pu prospérer dans ce secteur.
Plan de l'article
Secteur de la construction : comment se lancer ?
En dépit des variations inhérentes au contexte économique ainsi qu’aux mesures mises en vigueur par l’État, le secteur de la construction affiche une stabilité notable depuis l’année 2015. En effet, au cours de l’année 2016, les maisons individuelles ont affiché un nombre de ventes conséquent avec les 133600 unités vendues.
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Devenir acteur dans la construction ou démolition n’expose plus aux mêmes défis ni aux mêmes problématiques qu’il y a dix ans. En effet, les entrepreneurs actuels doivent prendre en compte les nouvelles tendances dans le but de satisfaire aux exigences des clients, notamment en termes d’économie d’énergies, de gain d’espace, de construction passives ou encore d’utilisation de matériaux très en vues tels que l’acier, mais encore les matériaux classiques tels que le bois.
Devenir constructeur immobilier : compter sur un professionnel du secteur
Par ailleurs, pouvoir compter sur un professionnel du secteur apporte plus de sérénité. C’est la raison pour laquelle faire le choix d’un réseau de franchise constitue la meilleure option afin de se lancer dans le domaine. Au-delà la notoriété d’une marque, un constructeur de maison ayant la franchise profite de nombreux outils qui favorisent l’expansion de son activité. En effet, en devenant un franchisé, le constructeur peut bénéficier des outils de marketing, de publicité et de partenariat entre autres.
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Le constructeur immobilier bénéficie aussi d’une assistance et d’un accompagnement de la part de son franchiseur. Il bénéficie, en outre, d’une formation théorique ainsi que d’une pratique immersive sur le terrain. De manière générale, un constructeur qui entre dans un réseau de franchise bénéficie d’une rapidité et d’une facilité d’intégration au sein de son secteur d’activité comparé à un entrepreneur indépendant.
Constructeur de maison individuel ou CMI
Le CMI ou constructeur de maisons individuelles se différencie de l’architecte, du maître d’œuvre et de la simple entreprise en vertu du statut CMI LOI 90. C’est un contrat visant à rassurer le client. Dans le but de devenir CMI ou constructeur de maison individuelle, il vous faut observer les réglementations prévues dans le contrat. Parmi les réglementations, il y en a une qui stipule que le CMI n’est pas autorisé à mettre en vente le terrain sur lequel il construit une maison.
Par ailleurs, le constructeur de maisons individuelles est soumis à l’obligation de se conformer aux délais de rétractation ou des conditions suspensives. Par ailleurs, le CMI doit prendre en considération les règles d’assurance en produisant une assurance dommages-ouvrage ainsi que la garantie de livraison en respectant les délais déterminés à la signature du contrat et les prix fixés en accord avec le client.
Se présenter comme CMI ou constructeur de maison individuelle
Outre le respect de la CMI LOI 90, le CMI ou constructeur de maison individuelle doit respecter certaines conditions. Le CMI doit notamment s’enregistrer sous le code NAF 4120 A qui comprend les activités en rapport avec le CMI. Pour cela, il faut disposer d’un capital social de 50.000 euros.
Il faut aussi prouver votre compétence ainsi que de vos associés le cas échéant, tant dans la branche technique que commerciale, mais aussi dans la gestion. Par ailleurs, le CMI doit présenter un business plan cohérent comportant un prévisionnel financier pour 3 années.
CMI : contre-garanties
Dans le but de profiter du statut CMI, il est nécessaire de disposer d’un garant auquel vous produirez des contre-indications. Grâce à cela, le garant pourra obtenir une ligne d’encours de garanties de livraison. Cependant, les contre-garanties découlent du garant.
La contre-garantie peut aussi se présenter sous forme de caution personnelle et solidaire ou encore d’une caution bancaire avec une somme déterminée dans l’acte. Dans certains cas, vous pourriez être obligé d’ouvrir un compte consacré, dans le jargon, cela s’appelle le séquestre. Dans ce compte, vous aurez à verser une somme qui équivaut à 10% du prix de la maison au début de tous les travaux de construction. Et cela sera requis jusqu’à l’atteinte du plafond que le garant exige en contrepartie. C’est ce qui est appelé nantissement de compte ou cash déposit.